Dépenser moins, épargner plus… Quand on parle aux femmes de finances, c’est trop peu souvent dans l’idée de les encourager à investir pour faire fructifier leur argent, le faire travailler pour elles. Il faut dire que peu de femmes parlent de finances au Québec et au Canada, dans la vie comme sur les médias sociaux… Contrairement aux États-Unis ou en France, les modèles d’inspiration féminine se font rares ici. Pourtant, en n’investissant pas leurs épargnes sur le long terme, les femmes se privent de rendements et d’intérêts pouvant les aider à avancer sur le chemin de l’autonomie financière et à pouvoir faire des choix véritablement axés sur leurs besoins et envies.

Reprendre le contrôle 

Parmi les motifs les plus courants pour expliquer ce qui freine les femmes à s’engager dans cette voie, il y a le manque de confiance ou de temps (lié notamment à la charge mentale qui pèse sur leurs épaules) et la peur du risque. Résultat? Selon une étude internationale de la banque UBS, on observe que 58 % des femmes délèguent à leur conjoint les décisions à prendre en matière de planification financière. Et cela vaut aussi pour les femmes de la génération Y – les millénariales allumées –, car près de 61 % d’entre elles agissent encore ainsi à ce jour!

Pourtant, les femmes ont évidemment toutes les compétences et capacités nécessaires pour être d’excellentes investisseuses. Il faut simplement qu’elles fassent les premiers pas en posant des gestes concrets! D’ailleurs, saviez-vous que les femmes font même généralement partie des meilleurs investisseurs, étant donné qu’elles visent le long terme et sont plus patientes, ce qui les aident à avoir de meilleurs rendements sur de plus longues périodes?

Planifier son avenir 

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les femmes gagnent à s’impliquer dans la gestion de leurs finances. En voici quelques-unes: pour qu’elles puissent bâtir leur patrimoine et planifier leur retraite, se fixer des objectifs atteignables, réaliser leurs projets, pallier l’impact d’un congé parental lorsqu’elles souhaitent fonder une famille (sachant qu’elles ont à coeur que leurs enfants et leurs parents ne manquent de rien).

D’ailleurs, c’est dès notre entrée sur le marché du travail qu’on peut s’organiser des moments pour discuter de finances et poser des questions, à notre partenaire, nos amis ou d’autres personnes de confiance, pour briser le tabou et l’insécurité en lien avec l’investissement. Mais attention! La responsabilité n’incombe pas qu’aux femmes d’approfondir leurs connaissances sur le sujet. Collectivement, on doit aussi leur parler de gestion des finances de la bonne façon – soit en abordant le sujet des finances comme un moyen pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs de vie, réaliser leurs projets, voyager, etc. – et de manière plus accessible, en véhiculant un message hors des stéréotypes habituels.

Un défi pour s’investir 

Voilà pourquoi la Banque Nationale lance le défi «Oser s’investir» à compter du 25 mars 2024. À cette fin, l’animatrice et productrice du balado Génération Sidechick Kathy Marquis invitera les Québécoises à poser des actions faciles et concrètes pour prendre leurs finances en mains. L’institution financière souhaite sensibiliser les femmes à l’importance de s’occuper de la gestion de leurs finances personnelles et de leur patrimoine. Elle veut également les amener à avoir plus confiance en elles dans ce domaine et, par le biais des conseillères et conseillers, les encourager à bâtir un plan financier dans le but d’ultimement diminuer leur stress et accroître leur bien-être.

Pour obtenir plus d’informations sur le défi «Oser s’investir», de la Banque Nationale, ou pour en apprendre plus sur les finances au féminin, on visite le bnc.ca/femmes.