La Maison Mère

Dès qu’on franchit les portes coulissantes de la Maison Mère, hôtel quatre étoiles de 55 chambres inauguré en septembre 2021, la mosaïque remplie de fleurs colorées donne le ton. « L’idée, c’est d’entrer et de se sentir comme à la maison, explique Larissa Guzman, directrice commerciale. C’est ce qu’on a essayé de reproduire avec les codes de cette mosaïque au sol et cette cheminée qui fait très Haussmannien qu’on est allés chiner aux puces de Saint-Ouen. » La maison, c’est aussi celle de la famille propriétaire de l’hôtel, originaire d’Afrique du Nord. On remarque l’œil protecteur ainsi que la main de Fatma et des poissons, qui conjurent le mauvais œil.

Loin des codes hôteliers classiques, la Maison Mère se veut une sorte de « ruche artistique », avec un espace de coworking et un restaurant appelé « Hey Honey ! ». Alvéoles et abeilles se retrouvent d’ailleurs un peu partout dans l’établissement. Modernes et confortables, les chambres sont équipées de tout ce dont un télétravailleur peut rêver. Certaines offrent aussi des vues imprenables sur les toits du quartier. « L’idée des abeilles, c’est qu’elles vont et elles viennent, mais reviennent toujours à la ruche. On se positionne un peu comme la ruche du 9e arrondissement, notre quartier. » On adore !

Vue de la Maison mère

Vue de la Maison mèreMarie-Julie Gagnon

Restaurant Hey Honey !

Restaurant Hey Honey !Marie-Julie Gagnon

Kimpton St Honoré Paris

Trois nouvelles adresses parisiennes testées et approuvées

Sis dans l’ancienne Samaritaine de luxe, succursale haut-de-gamme de La Samaritaine, qui a rouvert ses portes rue du Pont-Neuf il y a quelques mois près de la Seine, le Kimpton St Honoré Paris a accueilli ses premiers voyageurs à la fin de l’été 2021. Si le grand magasin a vu défiler les fashionistas de 1917 à 1981, l’hôtel cinq étoiles du boulevard des Capucines, à deux pas de l’Opéra Garnier, des Grands Magasins et de la rue du Faubourg Saint-Honoré, risque de plaire autant aux voyageurs d’affaires qu’aux jeunes jet-setteurs.

À la fois discrète et résolument chic, la façade Art Nouveau arbore des tons de turquoise et de doré. En pénétrant dans le lobby, on remarque tout de suite l’ascenseur datant du début du 20e siècle et les balcons, où les mannequins arboraient jadis les créations des plus grandes griffes. « C’est la rencontre de l’Art nouveau, la façade, avec l’Art déco des années 1930, avec l’esthétique qu’a choisi de donner à l’intérieur Charles Zana », résume Camille Blet​, coordonnatrice marketing.

Sur le toit, la terrasse du bar Sequoia offre une vue époustouflante à 360 degrés. D’un côté, la tour Eiffel, de l’autre, l’Opéra Garnier… On peut difficilement trouver plus typiquement parisien. Dans les chambres — 123 et 26 suites —, le designer parisien s’est inspiré d’une esthétique Art déco minimaliste. Le blanc immaculé côtoie le laiton. Les fenêtres deviennent des tableaux qui présentent certains des plus beaux points de vue sur la ville. Vous avez dit cinq étoiles?

Façade du Kimpton St Honoré Paris

Façade du Kimpton St Honoré ParisMarie-Julie Gagnon

Hôtel de la Marine

Trois nouvelles adresses parisiennes testées et approuvées

Somptueux. Opulent. Grandiose. Non, je ne lésinerai pas sur les adjectifs pour décrire ce monument emblématique de la place de la Concorde qui, contrairement à ce que son nom laisse croire n’est pas un hôtel, mais un nouveau musée. Peu importe ce qui vous amènera à Paris au cours des prochains mois, il ne faut sous aucun prétexte quitter la ville sans avoir visité ce lieu riche en histoire.

Alors, c’est quoi? En résumé, « un superbe ensemble architectural créé au XVIIIe siècle par Ange-Jacques Gabriel, Premier architecte du Roi », résume le site Web. Garde-Meuble de la Couronne jusqu’en 1798, il a été pendant plus de deux-cents ans le siège du ministère de la Marine. C’est ici qu’ont été prises les plus grandes décisions de la marine française entre 1789 et 2015.  On y pénètre sur la pointe des pieds, muni d’un casque connecté, pour entendre l’histoire de ce lieu exceptionnel alors que le plancher craque sous nos pas. Entre les salons d’apparat et la vue sur la ville, les points d’exclamation fusent sans retenu. Particulièrement réussie, l’intégration de la technologie permet notamment de faire connaissance avec des personnages parfois méconnus à La table des marins, comme Jeanne Barret, botaniste considérée comme la première femme à avoir fait le tour du monde au 18e siècle, déguisée en homme.

Hôtel de la Marine

Hôtel de la MarineMarie-Julie Gagnon

Hôtel de la Marine

Hôtel de la MarineMarie-Julie Gagnon