OÙ MANGER BRANCHÉ

Le Local
Le resto qui a propulsé le chef et propriétaire Louis-François Marcotte sur la planète people ne désemplit pas. L’imposant cellier à l’entrée constitue le territoire d’Élyse Lambert, qui a gagné le concours du Meilleur sommelier des Amériques 2009. Sous les hauts plafonds à poutrelles métalliques, le décor signé par la firme d’architecture Lemay Michaud marie habilement conservation du patrimoine et ajouts contemporains. Pour une ambiance plus cosy, préférer la nouvelle salle «Côté maison». (740, rue William, 514 397-7737, resto-lelocal.com)

Le Hangar
Le dernier-né de L.-F. Marcotte est situé au rez-de-chaussée d’un ancien entrepôt dans le secteur grunge de Griffintown. L’espace en briques, en bois et en béton ciré réussit à être chaleureux. Bonne musique, éclairage soft, plats empreints d’influence méditerranéenne (dont une excellente bouillabaisse aux fruits de mer), carte des vins à faire rêver, service attentionné. Bref, une formule gagnante. Avant de partir, on passe au coin épicerie faire provision des plats cuisinés de Simpléchic tout-go. (1011, rue Wellington, 514 878-2112, resto-lehangar.com)

 

OÙ MANGER ARTY

Cluny Artbar
Attenante à la Fonderie Darling, cette cafétéria conceptuelle combine une esthétique industrielle et une cuisine très simple. Autour de tables de réfectoire, les travailleurs du quartier dégustent le plat du jour, une saladerepas ou un sandwich. En après-midi, les artistes locaux prennent la relève. Dépaysement garanti, produits frais à la clé. À tester! (257, rue Prince, 514 866-1213, cluny.info)

 

OÙ MANGER RELAX

le-boucan-mtl-250.jpgLe Boucan
Deux copains maîtres ès barbecues s’associent pour ouvrir un smokehouse hybride, rappelant à la fois un ranch texan et un diner des fifties: voilà comment débute la success story d’Étienne Lacaille et Jonathan Nguyen. Ici, place aux côtes levées, au demi-poulet, à la guedille de pulled pork (succulent) et aux five napkins burger débordant de viandes et de légumes grillés. La sauce cajun-québécoise explose de saveurs; même la salade de chou a du pep. C’est dire. Jolie terrasse à l’arrière. (1886, rue Notre-Dame Ouest, 514 439-4555, leboucan.com)

 

 

 

Café Griffintown
On se sent bien dès qu’on pénètre dans ce bistro néo-hippie, grâce à ses murs de briques, à son plancher de bois usé, à ses hautes fenêtres en ogive, à son mobilier dépareillé, sans oublier le sympathique personnel. Côté cuisine, le menu à l’ardoise comporte une dizaine de plats tex-mex mâtiné de louisianais. Mention spéciale au juteux hamburger au boeuf, à l’agneau et au canard accompagné de frites franchement délicieuses. (1378, rue Notre-Dame Ouest, 514 931-5299, griffintowncafe.com

 

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Brasseurs de Montréal
Les proprios ont eu la bonne idée d’ajouter un resto-bar à leur microbrasserie. Pâté chinois, jarret de porc et autres mets virils s’harmonisent aux bières du fabricant. Parmi celles-ci, les experts recommandent La Griffintown Montréalaise, une blonde pur houblon de Bohême, ou encore une blanche aromatisée à la framboise ou à la cerise. L’aménagement donne dans le brut de décoffrage; on peut notamment voir les cuves de brassage par une baie vitrée. (1485, rue Ottawa, 514 788-4505, brasseursdemontreal.ca)

 

 

 

OÙ VOIR UNE EXPO

Fonderie Darling
Installée dans une usine métallurgique du 19e siècle, cette galerie atypique présente le meilleur des arts visuels «à caractère exploratoire». Même si on est peu porté sur la chose, les expos méritent une visite. Pénétrer à l’intérieur du bâtiment, réhabilité par les architectes d’Atelier in situ, est d’ailleurs une expérience en soi. Bon à savoir: à l’occasion de vernissages, les artistes étrangers en résidence à la Fonderie ouvrent les portes de leur atelier. (745, rue Ottawa, fonderiedarling.org)

New City Gas
À l’origine, on y transformait le charbon en gaz naturel afin de fournir de l’électricité à Montréal. Le complexe abrite aujourd’hui une douzaine d’ateliers d’artistes. Céramistes, photographes, peintres et vidéastes organisent de temps à autre des évènements indie. (141, rue Ann, corridorculturel.co)

Le Dalhousie
Situé entre le New City Gas et le viaduc du CN, l’espace extérieur Dalhousie accueille toutes les formes d’expression artistique, depuis les installations sculpturales jusqu’aux concerts, en passant par le théâtre engagé et les prestations de spoken word. (corridorculturel.co)

 

OÙ ÉCOUTER DE LA MUSIQUE

L’Espace 64
Tous les derniers vendredis du mois, l’endroit se transforme en boîte de jazz aux allures de club privé design et accueille des formations de tous styles: manouche, swing, fusion, standard, cubain, etc. Voir jouer de près de vieux routards ou des petits nouveaux doués est une expérience unique. La présence souriante de Madeleine Murphy, la proprio, ajoute au plaisir. Elle guide les non-initiés, leur offre un jus de fruit, explique le programme de la soirée, présente les musiciens. Un must! (64, rue Prince, lespace64.com)

 

OÙ FAIRE DU SHOPPING DÉCO

Ludovik
Voilà une adresse que se refilent les designers d’intérieur à la recherche de trucs introuvables ailleurs. Le magasin, conçu à la manière d’un appartement, recèle les meubles, luminaires et objets «tendance sixties, un brin kitch mais toujours chics» pour lesquels le propriétaire, Benoit Lacas, a eu un coup de coeur. En vedette: les créations du céramiste et décorateur new-yorkais Jonathan Adler. (248, rue de la Montagne, ludovik.ca)

Celadon Collection
On y va surtout pour les sublimes peintures anglaises Farrow & Ball, le linge de lit, les tapis ou les accessoires Calvin Klein Home. Il arrive qu’on reparte avec une boîte laquée ravissante, un cheval en argile de style chinois, voire un canapé Celadon Basics en Ultrasuède capitonné à 2 300$! (186, rue Peel, 514 932- 3306, celadoncollection.com)

 

archive-mtl-200.jpgArchives
C’est au designer d’intérieur Christian Bélanger qu’on doit ce joyeux bazar, où cohabitent verres en baccarat créés par Philippe Starck, fauteuils de jardin de style Adirondack fabriqués à Saint-Grégoire, éclairage high-tech italien et tapis tressés de l’Isle-aux-Coudres. Sans oublier les créations du propriétaire des lieux, celles de Marie Saint Pierre (linge de lit, coussins) et de la marque écolo À Hauteur d’homme. Malgré l’aspect un peu confidentiel de l’entrée, ne pas hésiter à pousser la porte. L’accueil est cordial. (696, rue William, local 101, lesarchives.ca)

 

 

 

OÙ FAIRE DU SHOPPING FRINGUES

E.R.A. Vintage Wear
Dans le genre girly chic, on ne fait pas mieux que la friperie d’Élaine Léveillée. Son créneau: les robes de sortie à la finition impeccable, qui collent aux tendances vues sur les passerelles. Pas surprenant que l’endroit soit fréquenté par les gens de Marc Jacobs ou de Lanvin Paris, les stylistes de Toronto et les vedettes de passage à Montréal, notamment Charlotte Gainsbourg. (1800, rue Notre-Dame Ouest, 514 543-8750)

Armée du salut
Le magasin principal de l’Armée du salut est situé à Griffintown. C’est donc ici qu’on trouve le plus grand choix et le meilleur stock de vêtements, classés par couleurs. Ouvert jusqu’à 21 h en semaine. (1620, rue Notre-Dame Ouest, 514 935-7427)

 

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