Vous êtes fille d’artistes. Vous devez baigner dans la musique depuis l’enfance?

Évidemment. Ma mère, Natalie Choquette, travaillait comme animatrice à Canada’s Wonderland lorsqu’elle était enceinte de moi. [NDLR: Son père est musicien aussi.] Elle interprétait plusieurs fois par jour des chansons comme Edelweiss et Greensleeves. C’est tout juste si je ne suis pas née en les chantant à mon tour.

Avez-vous des souvenirs liés à la chanson québécoise?

Ma famille a longtemps vécu à l’étranger quand j’étais enfant. J’ai donc découvert la chanson québécoise sur le tard. De retour au Québec, ma mère a présenté un spectacle intitulé De Vigneault à Mozart, dans lequel elle reprenait le répertoire des grands d’ici. Comme j’étais dans les coulisses tous les soirs, j’ai appris par coeur les chansons de Léveillée, de Vigneault et de Leclerc. Mais mon premier choc musical, je l’ai eu à l’écoute de la pièce 1990. Jean Leloup était beau, différent, coloré. Je l’adorais. J’avais le sentiment qu’il était libre, qu’il faisait ce qu’il voulait. J’ai aussi été marquée par les groupes Muzion et Dubmatique à la fin des années 1990. Le mouvement hip-hop nous amenait ailleurs. Il y avait un bouillonnement musical qui me plaisait énormément à cette époque.

Avez-vous déjà contribué à ELLE QUÉBEC?

Oui. J’ai posé pour le magazine [juin 2010] à l’occasion de la Journée sans maquillage. Je suis à l’aise avec le physique que la nature m’a donné. À mes yeux, la beauté réside autant – sinon plus – dans ce qu’une femme dégage que dans la perfection de son teint ou l’épaisseur de ses cils.  

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Ingrid St-Pierre
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