À preuve: I Become A Shade, le premier opus de son band, qui dévoile une musique à la fois planante, rêveuse, un brin mélancolique, mais accessible. Un album que les fans attendaient depuis belle lurette. «On voulait prendre notre temps. On est du genre à hiberner en studio jusqu’à ce qu’on accouche de la version idéale d’une chanson!» raconte le multi-instrumentiste Nigel Ward.

Si ce perfectionnisme se retrouve jusque dans leur approche visuelle et dans leurs clips léchés, il demeure que les gars de Seoul ne semblent pas entichés de leurs propres gueules pour autant. Leurs rares photos de presse montrent des visages flous ou surexposés. «On n’essaie pas particulièrement d’être mystérieux, mais on trouve que d’autres images que nos faces contribuent mieux à l’expérience Seoul!» précise Julian.

Comme bien des groupes de Montréal, Seoul est composé d’expatriés (d’Ontario et des États-Unis) qui ont trouvé un havre de création dans la métropole. Et force est de constater que ce groupe américano-canadien, installé chez nous sous le nom de la capitale sud-coréenne, pourrait très prochainement conquérir le monde.  

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