«Mes amis n’arrêtent pas de me dire que je dois pogner avec les filles. Ben oui, un peu. Quand on fait des shows, oui, il y a des belles filles, intéressantes et intéressées. Elles viennent me parler 10 minutes après le spectacle, mais je suis pris environ une heure et demi derrière une table de merch… Faque tout le monde repart, et à la fin d’une journée de tournée, je dors avec des barbus! » (Rires)

« Quand je crée, je suis dictateur-manipulateur parce que j’ai horreur des confrontations. Au fond, je suis un dictateur couillon. J’ai une idée fixe de ce que j’aime dans la vie. Je suis assez difficile avec moi-même, alors avec les autres, c’est tough. »

« À l’école je ne me tenais pas les sportifs ou les intellos. J’étais ami avec ceux qui allaient fumer du pot sur le terrain de baseball sur l’heure du midi. Je n’ai jamais été le plus bum, mais j’étais plus bum que bien d’autres personnes. »

« Je sais que je n’ai pas passé 12 ans à manger des copeaux de bois, mais j’ai quand même été cassé un bon 3 ans avant de gagner ma vie avec la musique. À Noël il y a deux ans, je me suis demandé quelle guitare j’allais vendre pour être capable d’acheter un cadeau à ma petite sœur. »

« Ado, je me suis rapidement mis à triper sur la littérature. Je me souviens d’avoir fait une présentation orale dans mon cours de français sur La Métamorphose de Kafka pendant que les autres parlaient des livres d’Amos Daragon. »

« Quand j’ai vu ma face dans le métro, on m’a demandé si ça m’avait donné la grosse tête… Euh non !? J’ai juste arrêté de prendre le métro. Le temps que la pub était là. J’étais mal à l’aise. Je n’aime juste pas voir ma face. »

Photo: Richmond LAM

Maripier Morin ELLE Québec septembre 2019

 

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