Le jeu de la musique, de Stéphanie Clermont

Le jeu de la musique, c’est une ode à la jeunesse et au fait qu’à cette période, on sait rarement vraiment où on s’en va. Ce recueil de nouvelles, dans lequel on suit différents membres d’un même groupe d’amis, nous fait voyager d’un Hochelaga trash, où naissent des amitiés qui marquent pour la vie, à Ottawa, où jeunesse rime avec solitude, en passant par la Californie, où l’amour semble impossible. Comment survit-on au suicide d’un proche? Comment l’amitié peut-elle nous aider à passer à travers toutes les épreuves? Abordant à la fois les thèmes d’identité de genre, de relations amoureuses et d’amitiés qui perdurent à travers le temps, le premier roman de l’autrice franco-ontarienne Stéphanie Clermont est réellement un must à avoir dans sa bibliothèque en cette ère de pandémie.

Le jeu de la musique, Stéphanie Clermont, Le Quartanier.
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Les fourchettes: Une vingtaine complexe et sensuelle, de Sarah-Maude Beauchesne

Ah, la vingtaine! Drôle de période quand même, pas vrai? Ce moment de notre vie où on souhaite désespérément se trouver et comprendre qui on est vraiment. Dans Les Fourchettes, Sarah-Maude Beauchesne revisite avec humour, sensibilité et affection cette décennie qui l’a forgée comme humaine, en puisant dans les meilleurs textes d’un blogue qu’elle a tenu lors de ces années charnières.  Elle rêvait alors de vivre l’histoire d’amour qui la ferait basculer, celle dont les films sont faits et qui lui servirait à écrire le meilleur livre possible. Les Fourchettes, c’est un hommage à tous ceux et celles qui aiment à la folie sans rien attendre en retour, une tape dans le dos à tous ceux qui osent rêver et qui adorent faire vivre des montagnes russes à leur petit cœur. La jeune autrice de grand talent nous impressionne une fois de plus par sa plume touchante et son authenticité.

Les Fourchettes: Une vingtaine complexe et sensuelle, de Sarah-Maude Beauchesne, Hurtubise.
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Os, la montagne blanche, de Steve Gagnon

Steve Gagnon a acquis une grande notoriété dans le monde du théâtre dans les dernières années. À la fois dramaturge, comédien et metteur en scène, l’auteur prolifique signe avec Os, la montagne blanche l’une de ses pièces les plus poignantes. Abordant avec sensibilité la thématique du deuil maternel, la pièce, sous forme de monologue, nous transporte dans un univers à la fois onirique et tellement près de nous. Comment vit-on le deuil au quotidien? Comment peut-on simplement continuer à vivre lorsque la personne la plus importante de notre vie, soit notre mère, n’est plus là? Steve Gagnon aborde également avec humour et vulnérabilité la peur de l’engagement qui sévit à notre époque. Si on aime vraiment, pourquoi est-ce qu’on a si peur de se lancer? Touchante lecture d’une franchise bouleversante, qui aide à remettre bien des choses en perspective. 

Os, la montagne blanche, de Steve Gagnon, L’instant même.
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L’enfant mascara, de Simon Boulerice

Le secondaire est un moment extrêmement difficile pour beaucoup de jeunes. C’est une période de découverte durant laquelle on se retrouve souvent dans des relations amoureuses… à sens unique. L’enfant mascara, c’est l’histoire de Larry/Leticia qui déclare sa flamme au garçon qui l’intéresse un jour de Saint-Valentin et espère simplement être aimé.e en retour. Malheureusement, son destin sera tout autre. Avec cet ouvrage d’une grande force et d’une douce vulnérabilité, Simon Boulerice raconte à sa manière l’un des pires meurtres transphobes de l’histoire des États-Unis. Dotée d’un amour et d’une empathie enveloppante, l’écriture de Simon Boulerice ne peut faire autrement que de nous toucher, de nous serrer le cœur et de nous donner envie de semer la bonté autour de nous. 

L’enfant mascara, de Simon Boulerice, Leméac.
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On peut plus rien dire, le militantisme à l’ère des réseaux sociaux, de Judith Lussier 

Un vent de fraîcheur pour nos esprits confus, mais aussi une bible pour quiconque souhaite comprendre un peu mieux les milléniaux, le livre On peut plus rien dire, le militantisme à l’ère des réseaux sociaux démystifie avec brio le concept de politically correct. Judith Lussier tente surtout d’expliquer qui sont les Social Justice Warriors, soit ces personnes qui défendent des opinions au nom de la justice sociale sur les réseaux sociaux. Alliant entrevues avec des experts, expériences vécues et lexique millénial à la fois éducatif et humoristique, l’autrice expose un phénomène extrêmement marquant de notre société actuelle et nous fait également réfléchir à la place que les réseaux sociaux – et nos opinions qu’on expose sur ceux-ci – occupent dans nos vies. 

On peut plus rien dire, le militantisme à l’ère des réseaux sociaux, Judith Lussier, Cardinal.
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