Parle-moi de Mylène, ton personnage dans PLAN B…

C’est une policière extrêmement investie, mais aussi passablement désillusionnée, qui a l’impression de ne jamais pouvoir aller assez loin dans son travail. La limite entre sa vie personnelle – qui est d’ailleurs un fiasco – et son emploi commence à être un peu trop floue.

Ce rôle est-il un des plus grands défis de ta carrière?

Mylène, c’est la cerise sur le sundae! J’en ai interprété, des beaux personnages, mais jamais jusque-là je n’avais osé me projeter dans le rôle-titre du prochain PLAN B. Puis, j’ai lu le scénario, et c’est rare que j’ai dit ça dans ma carrière, mais ce rôle, je savais qu’il était pour moi. C’est celui qui m’a demandé d’aller le plus loin en moi. J’ai mis mon cœur sur la table; jamais auparavant, je ne m’étais engagée autant. Ce personnage, je l’ai tenu à bout de bras, avec fierté et en ayant le moins de doutes possible.

Et toi, si, comme les personnages de PLAN B, tu pouvais revenir en arrière, le ferais-tu?

Oui, et je sais exactement ce que je ferais. Il y a eu un événement marquant dans ma vie personnelle en 2001, qui a été mon 11 septembre à moi. J’aimerais changer le cours des choses. Je ne fais pas partie des gens qui croient que tout arrive pour une raison, que si ça m’est arrivé à moi, c’est parce que j’avais la force de surmonter cette épreuve. Non. Il y a des affaires plates desquelles on ne peut parfois tirer aucune leçon. Plan B, dès le 27 octobre, sur ICI Radio-Canada Télé.

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