C’est là le point de départ du Journal d’une femme de chambre, une adaptation du livre d’Octave Mirbeau portée à l’écran par Benoît Jacquot (Les adieux à la reine). Histoire de se mettre au parfum, on renoue avec trois servantes marquantes du 7e art…  

The Innocents (1961) Tiré d’un roman de Henry James, ce drame fantastique et gothique de Jack Clayton n’a pas pris une ride depuis sa sortie. En pleine campagne anglaise, une gouvernante (Deborah Kerr) soupçonne que les deux enfants à sa charge sont possédés par l’esprit maléfique de domestiques décédés.  

La cérémonie (1995) Sommet dans l’œuvre de Claude Chabrol (Une affaire de femmes), ce thriller psychologique met en vedette Sandrine Bonnaire dans le rôle d’une domestique analphabète, et Isabelle Huppert dans celui de la postière qui la pousse à se rebeller contre les bourgeois de province qui l’emploient. Cœurs sensibles, s’abstenir.

La nana (2009) Le Chilien Sebastian Silva a tourné dans la maison familiale ce film émouvant inspiré de ses souvenirs de jeunesse, dans lequel une bonne à tout faire au caractère impossible en fait baver à une jeune femme embauchée pour l’aider dans ses tâches. Allez ouste, la tête dans le four… et que ça frotte!  

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