Un couple (Fanny Mallette et Sébastien Ricard), séparé depuis la disparition de son unique enfant 10 ans plus tôt, se retrouve lorsque le corps de celui-ci est découvert. 

De quelle pulsion est né Chorus? De mon désir de parler du sentiment de perte. Pour moi, le rapport qu’on a avec la mort est très révélateur de celui qu’on a avec la vie. Je fais évoluer mes personnages dans ce sens. La perte de l’enfant est un moyen, rien de plus, pour aborder cette question.

Le titre évoque-t-il le fait que la mère chante dans un chœur ou a-t-il un sens 
plus large?

Une fois le film tourné, je me suis aperçu que le titre que j’avais choisi au départ ne convenait plus. La musique avait pris une place plus importante que prévu, et c’est elle qui a imposé Chorus. Et puis, 
ce titre dit bien ce qu’est le film: un élan
du cœur, une respiration.


Vous avez confié à Geneviève Bujold
le rôle de la mère de Fanny Mallette. Étant donné leur extraordinaire ressemblance, c’est une évidence pour nous. Mais l’était-ce aussi pour vous?

Oui, mais ce n’était prémédité. Je les ai rencontrées presque 
en même temps. Ça s’est joué à l’instinct. Et puis, entre elles et moi, le lien s’est créé tout de suite. (sortie prévue le 6 mars)

À DÉCOUVRIR:
Xavier Dolan dans Elephant Song, du cinéaste Charles Binamé
Wild: rencontre avec le réalisateur Jean-Marc Vallée
Ricardo Trogi passe aux aveux