Clémence Dufresne-Deslières a 18 printemps, l’avenir devant elle et un présent qui scintille. Un an après avoir été acclamée pour son interprétation d’une jeune cleptomane sauvage et en mal d’amour dans Avant que mon coeur bascule, de Sébastien Rose, elle revient nous éblouir sur grand écran dans Ressac, de Pascale Ferland (Adagio pour un gars de bicycle). Cette fois, la jeune comédienne évolue dans un univers très féminin, au coeur d’un village gaspésien dévitalisé. On y suit les déceptions amères de Chloé, de sa mère (Nico Lagarde) et de sa grand-mère (Muriel Dutil) après le décès du père de l’adolescente.

«Ma rencontre avec ces femmes a vraiment été marquante. Tellement qu’on se voit encore! Pascale a créé une réelle magie sur le plateau. On était dans une bulle pendant le tournage. L’équipe était comme une famille», raconte l’actrice originaire de Montréal. «Je me trouve vraiment chanceuse d’avoir fait deux films en si peu de temps. J’ai tellement appris sur le plan humain, mais aussi surle plan du jeu», ajoute celle qui étudie l’art dramatique au Cégep de Saint-Laurent. Comme dans son premier film, le naturel époustouflant de Clémence brille ici de mille feux. Un passeport pour un futur radieux. 

 

À DÉCOUVRIR:
La BD s’expose au Musée des Beaux-Arts de Montréal
Le jouet préféré de Guylaine Tremblay
Cinéma: Burce Kern dans le film Nebraska