Kate Moss: la phobique triomphante

«Son cas est particulier: elle ne rêvait pas de devenir une star. À 14 ans, elle est repérée par un agent, puis les évènements s’enchaînent très vite. Ça doit être très déstabilisant, à ce moment fragile de l’adolescence – où on construit sa personnalité, son corps -, de voir son image se multiplier à l’infini. C’est peut-être pour cela qu’elle a adopté en parallèle un mode de vie très rock and roll: pour se réapproprier son corps, être maître d’elle-même, fût-ce dans la transgression…

Ce qui la caractérise aussi, c’est son silence et le fait qu’elle s’entoure toujours de la même bande d’amis. Ce sont des mécanismes de défense contre les méfaits d’une trop grande célébrité. Car les mannequins, comme les stars de la téléréalité, sont dans une position fragile: dans leur monde, la frontière entre le vrai et le faux est ténue. On adore Kate Moss quand elle pose pour le parfum Opium et qu’elle est rock, puis on la condamne quand elle prend de la cocaïne et qu’elle est rock! Ça peut rendre fou. D’où la nécessité vitale, pour ne pas perdre le cap, de rester silencieuse, ce qu’elle fait admirablement!».  

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