Comment avez-vous eu l’idée de créer Goodee?

Dexter: Nous essayons toujours d’être à l’avant-garde et de sortir des sentiers battus. D’être des leaders, en quelque sorte. Goodee est la combinaison d’une tonne d’idées que nous avons eues au fil du temps, alors qu’on abordait ensemble les sujets de l’essentialisme, de l’artisanat, des objets non genrés qui sont conçus pour durer, au gré des saisons et des tendances. Il y a tellement d’options sur le marché, aujourd’hui, qu’il est difficile de faire des choix éthiques, de savoir exactement d’où proviennent les articles que nous achetons. À l’ère du continent de plastique et de la production de masse, nous nous sommes demandé: comment faire mieux?

Byron: Goodee est donc une plateforme où l’on peut découvrir les histoires derrière les objets, et qui les a conçus.

Dexter: C’est notre travail d’aller à la recherche de ces récits, puis de les raconter au bon public! Et nous ne sommes pas seuls: nous avons bâti une communauté, de Montréal à New York, qui nous aide dans notre découverte de créateurs d’accessoires et de meubles écoresponsables, durables, utiles.

Comment trouvez-vous ces chasseurs d’objets qui vous aident dans votre démarche?

Byron: C’est une question d’instinct, je crois. Les gens qui nous entourent ont la mission de Goodee dans la peau. Et les produits sur notre plateforme reflètent leur esprit, leur pensée critique. Il existe de nombreux facteurs à considérer dans le choix d’un article qui se retrouvera dans notre sélection. Nos valeurs vont de l’autonomisation des femmes à la conservation de l’eau, en passant par le recyclage.

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Quel est le dernier trésor dont vous avez fait la découverte?

Dexter: Nous sommes obsédés par la marque ecoBirdie! Les designers sont extraordinaires. En gros, ils prennent de vieux jouets pour enfants pour en faire de magnifiques meubles recyclés.

Comment notre façon de consommer, collectivement, a-t-elle évolué depuis vos débuts?

Byron: Les gens sont de plus en plus minimalistes – à la Marie Kondo. Ils veulent s’entourer de peu, et de mieux. Ils sont prêts à changer leurs habitudes de consommation; on le voit dans leur façon de se nourrir, de se déplacer. Ils comprennent que de payer très peu pour un produit qui ne dure pas, ce n’est pas la bonne chose à faire. Aujourd’hui plus que jamais, ils ont des options, le choix de consommer autrement. C’est pourquoi nous croyons si fort au potentiel de notre plateforme.

Dexter: Et les générations plus jeunes sont particulièrement réfléchies dans leur façon de consommer: elles choisissent de vivre dans de plus petits espaces, de partager des lieux de travail; elles possèdent moins de choses, mais sont plus libres; elles consomment moins mais mieux. Je les admire!

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Pourquoi avoir choisi le nom «Goodee»?

Dexter: On voulait un nom facile à retenir, léger, ludique. Qui fait sourire quand on l’entend! Goodee, c’est un mot amusant, optimiste. La conversation autour de la consommation de masse est importante, puisque les conséquences sont sérieuses, mais il faut aussi qu’elle soit agréable. Il faut pouvoir être curieux, et avoir du fun!

Byron: Et notre marque WANT Les Essentiels a tellement de lettres que nous nous sommes dit: la prochaine fois, on fait ça court! (rires) Plus pratique!

Autres photos: Celia Spenard-Ko

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