Durant le congé des Fêtes, j’ai finalement pris le temps d’écouter les nombreux livres audios de Brené Brown, cette travailleuse sociale américaine qui travaille à ce que les femmes se sentent mieux dans leur peau et prennent la place qui leur est due. C’est une découverte pour moi; son attitude bienveillante, vraie et positive m’a conquise.

Je vous vois (pas littéralement) derrière votre écran à vous dire «Pfff! Moi, perfectionniste? Jamais dans 100 ans! Il suffit de voir ma vie et ma maison pour se rendre compte que je ne le suis pas». C’est ce que je me disais aussi avant d’apprendre que cette pression qu’on s’impose à toujours se comparer est l’un des plus grands traits du perfectionnisme. Oups!

Alors comment on s’en sort? Voici 5 trucs concrets que j’essaie tant bien que mal de mettre en place chez moi (sans pression, là)!:

  1. Prendre conscience de notre tendance perfectionniste. Le premier truc pour changer est de reconnaître nos comportements perfectionnistes. Avons-nous tendance à nous dévaloriser par rapport aux autres, que ce soit à propos de notre absence de talent dans un domaine en particulier ou en comparant notre maison? Ça sent le perfectionnisme à plein nez. Selon Brené Brown, 95 % des femmes sont perfectionnistes!
  2. Développer de la compassion pour soi. On est la première à énumérer tous les talents de nos amies? Essayons de reconnaître, au moins une fois par jour, NOS talents, nos connaissances et nos bons coups. Regardons-nous comme nous aimerions être regardée!
  3. Essayer de se détacher de la pression du regard des autres. On est invitée à souper chez une amie et elle n’a pas rangé son linge? Dites-lui que ça nous fait du bien parce que la dernière fois qu’elle est venue chez nous, nous avions tout caché dans la sécheuse. Personne n’est parfait et ça prend beaucoup de vulnérabilité pour ne pas faire semblant de l’être!
  4. Accepter nos défauts. Encore une fois, il faut être capable de beaucoup de vulnérabilité pour accepter ses défauts, mais tout le monde en a. Apprendre à se connaître – le bon comme le moins bon –  est un très grand cadeau que l’on peut se faire.
  5. Voir plus grand. Malheureusement, les rouages du système font que la pression est plus forte pour les femmes que pour les hommes. On traine sur nous notre genre et les limites que la société lui impose. Être forte, c’est aussi mettre ses limites. Ça prend du temps, certes, mais c’est possible et ça permet de se sentir mieux, sur son X.

Je vous souhaite en ce début d’année de vous faire le cadeau de vous donner un peu d’amour et de compassion. Petit train va loin, à son rythme, ça, c’est certain!

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